mercredi 29 juin 2011

Il n’est de plus grande douleur tandis que je ne pleure pas, car en moi tout se meurt lorsque mes larmes me font peur, je les retiens pour ne pas être observé et c’est à l’intérieur qu’elles viennent me brûler. Ne vois-tu pas que je souffre quand avec elles je m’étouffe, et c’est mes trippe qu’elles éclaboussent, j’ai physiquement mal lorsque j’en tousse, des maladresses à la recherche d’une aide qui s’enfuie en m’entendant, qui m’oublie presque tout le temps.

vendredi 24 juin 2011

Bla

"Tu vois petit, il a fallu que je bronze pour me rendre compte combien mon cul était blanc. Et ça, ça vaut tout l'or du monde parce qu'il est tel qu'il l'a été à ma naissance. Quand je me caresse le cul tu vois, ça me rend nostalgique.... Quand on est mort, ca doit être vachement aveuglant un cul. »

Je grandirais, pas trop, je ne vieillirais jamais. Vieillir, c'est avoir peur. Je n'aurais jamais peur.

Emancipation de l’esprit. Détachement de toute imposition…si je continue, je mène a la controverse. Controversé que de remettre en cause nos valeurs.

La manière dont est organisé ma chambre n’est pas sans rappeler l’attachement que j’ai a la désorganisation. C’est pour moi une manière d’évoquer la réelle liberté. Celle qui se fou de tout jugement. Celle qui n’admet aucune contrainte. Celle qui imagine librement. Ouai baby. Jsuis un peu anarchiste sur les bords. Il y a anarchiste et anarchiste. Moi je suis juste anarchiste sur les bords. Je ne prône pas le grand débordement de soi, l’anarchie totale en foutant le bordel dans nos rues. Ah non ! Pas de ca ! Allez, jparle pour rien dire.

J'ai incessamment besoin de neuf... je voyage, je trouve, je découvre, je me lasse, je repars. Je veux que ma vie soit faite d'un millions d'expériences. Je les écrirais toute sur une ligne et créerais mon encyclopédie. Il n'y aura que pour les plus passionnantes que je disserterais.

« Nondjidjou Janine ! Tsais pas qu’avec quoi qu’ils le font le boudin nouère ! » « Bo couillon va ! Avec du sang bin sur ! » « Ba non ! Avec du sang de cochon ! Pas du sang bin sur ! Couillonne touho même va ! »

Moi une veille de rentrée je sniff de l'endorphine, je mange une plaquette de somnifère, jme pique avec trois tranquillisant pour éléphant et je verse 1 litre d'éther sur mon oreiller sinon jm'endors pas.

En prison, comme celle de Fleury mérogis, il y a des tueurs, des kidnappeurs, des violeurs... de vrais criminels punis d'être la nécrose d'une société malade. Aussi, en prison, il y a des hommes libres. Alors peut être, un jour, j'irais en prison parce que je veux être libre.

Ne viens pas me parler de tes trésors, ceux qui scintillent ton regard, censé être l'expression puissante des vieilles fièvres surmontés. Il n'y a pas de trône, pas de grande place, pas de pierre blanche à ciel ouvert, rien que des murs plus poisseux qu'une chiotte de cirque. Tu n'es pas grand. Tu tends le point au milieu d'une mer dégénérée, et il n'y a rien de toi, que toute la merde dans laquelle tout le monde se noie, que tu le veuilles ou non.

Trip hop slide. Une musique. Une expérience. Ma douleur. Variété de larmes hétérogènes. Personne ne comprend. Une vie. Des confusions. Je ne comprends pas. Personne ne me trouve. Moi non plus. Hétérogène. Déjà dit. Relativisme. Hypothèses. Un bordel. Poème. Non, dilemme. Situation nécessitant choix entre solutions contradictoires, chacune étant aussi insatisfaisante que l'autre. Vivre... Mourir... Vivre. Personne ne comprend. Déjà dit. Tout le monde s’en fou. Je crie. Je tape. Je pleure. On me tabasse. Ça ne veut rien dire. Rien ne veut rien dire. Rien ne veut rien dire ne veut rien dire. Stone. Maladresses. Milliards furent elles. L’instant présent m’accable. Regrets. Nostalgiquement adn. Non, adn-ement nostalgique. Quantité de silence. Douloureuse patience. Ma musique. Traîtres impressions. Négociations d’esprit pour faux semblant. Soit fort. Soit heureux. Non. Soit seul. Cherche. Ne trouve pas. Le vide. Malaise. Non. Regarde le. Saute. Transperce l’air. Déchire l'espace. Détruis le temps. Trip. hop. SLIDE.

Moi, j'vous emmerde et vous aime, j'vous tabasse mais vous embrasse. J'me cherche entre un rêve et la réalité. L'amoureuse évasion sans projet et la vérité trop franche. Alors, maladroit habile ou sérieusement futile... lorsque je parle comme personne,  vous me dites étrange et quand je suis bref, vous trépassez d'en apprendre. On ne se comprend pas je crois... Il fallut que je m’oublie pour que vous saisissiez ma présence, fausse... mais rien en moi n'est plus fort que ma vérité... alors je lutte et je vous butte.