vendredi 15 septembre 2017

Vous savez, moi je poste ça, mais ca fait longtemps que beaucoup de vous on fait le lien entre les choses (le capitalisme aujourd'hui = désastre humain (désensibilisation, manipulation, guerres, dépression...), environnemental, économique (pas tant ici que la bas)) et ont décidé de ne pas se bouger le cul (ou plutôt, de garder leur cul dans la même routine) Je ne parle pas pour tout le monde, je parle de l'homme moderne conquérant qui veut s'approprier des choses en faisant abstraction de la réalité. C'est ce colonisateur d’antan, cette fashion victime de maintenant, ce carriériste à la mairie, cet opportuniste qui ouvre une entreprise, ou juste ce mec qui la boucle, parce que dans cette société de la performance, on a peur d'être humilié, de ne pas répondre correctement aux attentes. Ici, on est pas trop mal. C'est le sommet de l'iceberg, nos conneries nous reviennent de temps en temps à la gueule mais honnêtement, ca va. Mais là bas mon pote, tes choix de consommateur d'ici, ça fait la guerre et la misère. Avec tout ces moyens de communication, si vous n'avez pas compris c'est parce que vous ne voulez pas: La terre est ronde, tout est en lien. C'est encore plus vrai avec la mondialisation. Loin des yeux, loin du cœur hein... Si t'avais encore ta sensibilité et voyais ce qu'il se passe la bas. Alors à tout ceux qui ne savent pas, ceux qui savent mais se taise, ceux qui l'ouvrent mais n'font que ça, le boycotte est la plus aisée et la plus puissante des choses à faire. Faut être heureux malgré tout, faut être optimiste et tout, faut pas s'échiner à des travaux de fou pour sauver tout le monde, faut vivre sa vie et bien, mais faut pas être con. Il serait peut être temps que nos petits égo d'enfants gâtés pensent aux frangins qui se la coupe la bas parce que personne ne s'occupe d'eux. Faudrait peut être éteindre la téloch et se dire qu'il y a urgence, que franchement, on a rarement vu pire en terme de violence. Mais faites gaffe. J'ai pas dit le plus important, ca peut porter à confusion. Pour penser aux frangins, faut d'abord être en paix avec soi même. Apprenez qui vous êtes réellement, sans les artifices et tout, sans les gens même, qui vous êtes quand vous êtes tout seul. Et quand vous pourrez être cette personne tout le temps, quand vous n'aurez plus honte de vous, là vous serez capable d'aimer, pas avant. Vous savez, l'homme conquérant n'a fait que fuir la peur du vide en voulant inscrire son nom dans l'histoire.


L'autre que soi. L'autre qui nous répond. L'autre qui nous illumine, ou nous domine, mais nous fait exister de toute manière.

Qui suis je? L'autre peut il y répondre? L'autre peut il me combler? D'amour? De haine? D'une attention, de toute façon. 

Où suis je? L'autre peut il me voir? Hé l'autre, ne m'oublie pas... Je suis dans ce monde, et je veux être aimé...

Mon corps me dit des choses, mais mon esprit à trop été sollicité. Dorénavant, il me contrôle. 

Pourquoi? Pourquoi suis je ici? La question du vide m'oblige à toujours chercher, à toujours conquérir, car je veux être vu... Des hommes, les plus bizarrement aimés qui soient, s'en sont allés conquérir afin que leur noms sommeillent en des pages sacrées. Dans leur milieu, ils avaient appris: "Beaucoup de choses sont nécessaires. La vie n'est pas encore satisfaisante" Et à côté d'affreuses conséquences, d'incroyables découvertes ont aussi été faites! Aujourd'hui l'homme n'a jamais assez d'orgueil, il lui faut assouvir sa peur de la solitude, d'un dieu inexistant, d'une existence insensée, il lui faut toujours puisé dans le vide ce qui est omniprésent. Le sens de La vie n'existe pas. Il n'y a que Notre sens de Notre vie.

Qu'est ce que se lâcher? Un évènement exclusif qui signifie que l'on respire enfin? Que l'on s'amuse? Se lâcher... On dirait d'un homme qui s'amuse enfin et sans plus arrêter qu'il "Se libère"... Se lâcher... exister de manière limité dans le temps? Pouvoir respirer lorsque certains critères sont remplis? "Il s'est lâché à la soirée la dernière fois!" 

L'autre et son regard sont des choses terribles pour la liberté. L'être affamé qui désire à tout prix l'amour. On court, on se bat, on boit, on chante, on achète, on ris, on mange, on tue, on embrasse... Les humains n'ont pas à être jugé. Les actes se suffisent. Existons nous dans l'urgence d'être aimé, ou sommes nous fidèles à nous même? C'est une gymnastique du coeur qu'être soi même. Dans une société hyper active, de la consommation hyper profuse, qu'il est difficile d'être patient, de rester intègre et d'attendre que l'on nous rejoigne. L'on veut à tout prix être regarder, où bien s'en foutre royalement et vivre en marge. Pourtant, l'harmonie est possible. Harmonie.