jeudi 21 mai 2020

Sale habitude de garder nos portes fermées, de dresser des barrières opaques entre nos jardins, de redouter le regard de l'étrangère.er. Bonne habitude d'ouvrir nos portes régulièrement, de créer des passerelles entre nos mondes, de considérer l'autre non plus comme l'étranger.ère mais comme l'ami.e probable. Je ne dis pas que nous devrions être toujours disponible à l'autre, mais que lorsque nous allons bien nous ne devrions pas cloisonner les espaces par morne habitude. Comment ne pourrait il pas demeurer quelques limites à nos interactions si nous perpétuons de symboliques défenses sans même y penser? M'est avis.

samedi 2 mai 2020

On s'habitue aussi bien à donner la mort qu'à embrasser quelqu'un. Il y a ceux qui meurent par le fer, et il y a la tendresse qui finit par s'amenuiser sous chaque baiser. Parfois on remplit sa vie de bruit pour combler le manque. La seule chose qui survive au temps est le sens que l'on donne à nos gestes. Plus nous le faisons, plus nous imprégnons le chaos de cohérence, et plus notre âme sait apaiser les flots qui la font naviguer. Harmonie, nous avons foi en toi.
Il y a des vérités qui restent constamment inaudibles, maintenues à distance par les choses que l'humain prétend posséder et qui l'empêchent de voir bien au travers.