mardi 25 juin 2019

Ego

Mon squelette s'emballe quand mon être se voile
Il frisonne tout l'ocre de mon astre médiocre
Il pourfend la noirceur alanguie, le navire surgit de la nuit !

Sur une mer de méthane, l'apostrophe macadam
Mon navire leur évoque, la douceur morte

Les grands mats des paquebots sont tuyaux de poussières
Qui s'abattent roseaux aux couleurs prisonnières

Sous la plage de sable, éloigné de tout onde,
Douloureux animal caressé par la trombe

Malheur à ceux qui montent sur mon navire
J’enjamberais jusqu'à vos derniers soupirs!

Qu'on m'abats si je refoule
A moi la terre qui se défoule!
Je vis plus haut que le ciel ne ment
Je vis plus fort que ce seul instant!

J'applique le poing comme sur la roche
Et de l'écorce nait sur ma peau.
Peu importe si je m'écorche
Mon cœur survie dans un étau.

Je n'aurai jamais du vivre pour le mal que j'inspire.
Mais qui suis je vraiment? Puis je exister sans le dire?

Le magnétisme des astres, les séismes de la terre
Marrée haute ou marrée basse, la mer se laisse faire

mardi 18 juin 2019

Aujourd'hui j'ai un challenge, celui de réussir à vous parler. C'est moins facile qu'il n'y paraît, car, vous le savez peut être, la parole libre est toujours victime de la censure, sclérosée, étouffée, oh bien sûr par les autorités d'un monde élitiste où la loi du plus fort prospère, mais surtout par nos propres peurs transformant nos passions en véritables démons dont nous souhaitons ardemment nous protéger. L'humain n'a jamais mieux investit quelque chose que les remparts de sa zone de confort destinés à taire tous les bruits de son être. Mais les hurlements de l'enfant vous surprenant en pleine nuit ne sont rien comparés aux vacarmes d'un monde intérieur qu'on étouffe quand celui ci désire plus que tout s'unir avec la vie qui l'entoure, comme l'enfant. Qui a dit que l'enfant n'appartenait qu'à l'enfance? Qui a dit que l'enfance disparaissait aussi nettement que nous devenions adulte? A t-il disparu sans aucune trace, celui qui courait dans tous les coins de l'âme, ouvrait les fenêtres en chantant à tue-tête, tâchant que l'air et la lumière viennent toujours loger en nous?

Aujourd'hui j'ai un challenge, celui de réussir à vous parler. Avec ma peine, avec ma joie, mes accents de certitudes et mes grands bains de doutes. Peu importe si j'ai le trac, si ma voix tremble ou si au contraire je parle promptement pour me donner une contenance. Peu importe que je me fasse entendre ou non. Je n'ai plus peur d'avoir peur. Je n'ai plus peur de chuter et que personne ne soit là pour me rattraper. J'arrive dans ce monde marqué par l'exercice de la douleur, de la haine, de la méchanceté, mais aussi de l'amour. Je suis toujours ce petit garçon craintif et suspicieux. Mais je suis aussi un homme humble. Je suis toujours fragile et hypersensible. Mais mes failles m'ont rendu perméable à ces choses que je revêts aujourd'hui, à l'aune de mes forces, pour vous parler. Je ne pense plus au suicide depuis 10 mois. Considérant toute ma vie, c'est assez exceptionnel. Je n'ai pas honte de mon histoire, je n'ai pas honte de mes marques. Aucun enfant ne vient au monde avec la conscience d'un crime dans le coeur. Ce sont les averses qui entrainent le déluge. Peut on en vouloir à la vie de chuter du ciel? Moi, j'ai appris à naviguer sur la petite barque qui était sur mon chemin. Ne vous méprenez pas, ma barque n'a rien à voir avec une zone de confort. Grâce à elle, j'ai beaucoup exploré. Des étendues d'eau calme et somptueuse, des bourrasques hystériques et chaotiques, j'ai connu autant de tempête où je me noyais loin de tout espoir de survie que de journée sans un brin de vent où l'ennui venait surprendre ma solitude dans ses paradoxes : elle qui peut autant vous affliger que vous offrir une longueur d'avance. C'est qu’elle brise les certitudes, encore faut il pouvoir se reconstruire derrière.





Depuis 10 mois, je ne pense plus au suicide. Depuis 10 mois, j'ai aperçu la terre ferme. J'y ai patiemment navigué avant d'y poser le pieds. Dorénavant, je choisis de ne plus subir ma solitude comme un déluge inattendu mais de composer avec lorsqu'elle se présente. Si mon voyage m'a appris une chose, c'est à quel point le monde à besoin de douceur. Même ceux qui n'ose l'avouer, ceux qui jouent les durs comme une stratégie de survie dans le monde. Ceux là, plus que tous les autres, n'attendent qu'une chose: que quelqu'un viennent leur donner un amour sans faille. Moi, j'ai appris à puiser cette douceur la où survivait un peu de lumière et à préférer ça plutôt que jouer au dur. J'ai est marre d'être en colère. La vie est rude, mais je n'ai pas besoin d'être constamment en colère pour exprimer ce que je pense. Je devine la beauté partout. Souvent, c'est juste la peur ou l'indifférence qui l'empêche de rayonner. Je laisse le cynisme et les sarcasmes à ceux qui pensent en avoir besoin. Je refuse catégoriquement de laisser mon cœur s'arquer sous la frustration et la méchanceté. Mais dites-moi s'il vous semble que je me trompe. J'essayerais de vous écouter, j'accepterais mes fautes s'il me semble que vous avez raison. Je ne veux plus faire subir à qui que ce soit ce que j'ai subis. Je ne frapperais pas. Je n'insulterais pas. Je ne haïrais pas. Je ne violerais l'intégrité de personne, humain ou tout autre animal de cette terre. Mais ne me demandez pas d'accepter que qui ce soit le subisse ou le fasse subir. Je ne condamne personne. Je serais toujours ouvert à la conversation , à l'entraide, la compréhension et la rédemption qui se trouve au bout d'un questionnement sincère. Mais ne me demandez pas de cautionner la violence. Et ne me dites jamais que l'amour est compatible avec une violence qui se complait. Ne me dites pas qu'on peut profiter de la souffrance avec amour.

Savez-vous quelle est la pire des violences pour moi? Celle que l'on banalise. Celle que l'on ne nomme pas violence. Je ne parle pas ainsi pour juger l'homme qui banalise. Je parle juste de faits. Pour moi, la violence n'est rien d'autre que de l'ignorance et ses premières victimes sont les agresseurs en tous genre, victime de leur environnement, de leur système de pensées, de leur conditionnement. Gamin, j'ai subi une violence que l'on a constamment banalisé. Même quand je fus placé en foyer par la Dass, j’eus toujours l'impression que notre société regardait ma souffrance avec dédain et scepticisme, comme si en tant qu'enfant, ce que je pouvais exprimer était empreint de bêtise et que je ne tarderais pas à me rendre compte combien il était normal d'en baver pour vivre ici. J'en suis venu à développer un sincère et puissant sentiment d'empathie envers toute forme de souffrance, au risque parfois de mépriser les excès de joie comme une forme de fuite, un genre de mensonge, de dénie de la réalité. Un jour, je pris conscience que la violence la plus banalisé au monde était celle que subissait les animaux non humains. Je suis devenu végétarien, et plus tard, j'entrepris de me rapprocher d'une consommation végan. Nécessairement, ce revirement de régime doublé de mon fort sentiment d'injustice ressortît dans mes relations. On me regardait avec étonnement, jugeant la souffrance dont j'avais été témoin avec la même condescendance des adultes qui m'avait envoyé paître dans un foyer sans plus se soucier d'à quel point j'étais bousillé à l'intérieur. On me parlait comme à un demeuré atteint d'une maladie aiguë, l'empathie, dont il fallait au moins guérir les tendances inter-espèce. Alors j'ai contesté de la sorte : "Ne me dites pas que vous m'aimez quand vous profitez du cloisonnement et de la mort d'être que j'aime. Ne me dites pas que je n'aurais jamais dû me trancher les veines quand mon cœur saigne de les voir maltraités. Ne me dites pas que je n'aurais jamais dû me pendre quand je les vois suspendu les uns derrière les autres sur des crochets. Ne me dites pas que nos élus sont de sacrées crapules quand persiste la même complaisance dans vos assiettes." Ce n'est que plus tard que je saisis que la ténacité de leur croyance les rendait incapable, parfois tout à fait, parfois moins, de ressentir la souffrance dont je leur parlais. Ils avaient trop longtemps baigné dans une culture s'attachant à canaliser notre attention, la détournant à loisir et dissimulant ce qui était susceptible de trop déranger l’économie dépendant grandement de l’élevage. Ils ne préoccupaient pas de cette question, ils avaient déjà beaucoup à gérer dans leur vie et ne voulaient pas engager leur responsabilité au-delà ce que leur imposait les lois et les débats partagés dans leur environnement social. De plus, il était extrêmement difficile d'imaginer quoi que ce soit à propos de la misère. Outre celle qu'il croisait en bas de chez eux et à laquelle on finissait par s'habituer, il était des processus pratiquement absent de l'imaginaire des gens : La viande n'était pas un être vivant qu'on avait tué, mais un carré saignant dans une barquette sous cellophane. Et puis l'animal n'était qu'une bestiole. On ne pouvait pas la considérer avec des curseurs strictement humains. Peu importe si la bestiole exprimait des indices de contestation, du simple refus d'obtempérer au déchainement physique le plus enragé. Peu importe qu'elle ait des yeux, une bouche, un cerveau, un coeur, des poumons, elle ne nous ressemblait pas assez. Peu importe que l'on soit révolté par le racisme, le sexisme, l'élitisme, la maltraitance infantile, la guerre, ce qui n'était pas tolérable pour l'humain l'était tout à fait pour les animaux. Ils étaient notre bétail. Ils nous appartenaient. L'esclavage était alors justifié et la violence de seconde importance.

Aujourd'hui, j'ai un challenge. Celui d'opposer dans votre cœur toutes ces notions : La haine et l'amour. La violence et l’amour. L’indifférence et l'amour. Le silence de la peur et le bruit de mon amour, qui peut aussi être un silence... Aujourd'hui, si certains d'entre nous se sentent aussi impuissant face aux évènements tragiques de la vie c'est parce que nous nous sommes planqués derrière cette tragédie intérieure : On nous a tant appris à détourner les yeux que notre amour est devenu fébrile et cassant. On peut facilement se moquer des autres et ne jamais avoir à supporter nos doutes, nos failles, notre ignorance, nos imperfections. Pourtant, de l'écoute, je pense que tout le monde en a. Mais certains d'entre nous détournent leur cœur derrière des paravents et des murs virtuels. Certains d'entre nous tirent les rideaux devant leur fenêtre et remplacent la lumière du ciel par celle d'un écran tactile. Leur peur et leur entêtement à toujours consommer des choses impactant le monde pour compenser leur vide intérieur est pour moi la cause de l'empoisonnement du monde.

Aujourd'hui j'ai un challenge, celui de vous demander de vous réveiller ! N'ayez pas peur de vos émotions, de vos incertitudes, du jugement et de la lenteur à laquelle vous aurez l'impression de progresser parfois. Que votre qualité d'amour ne se satisfasse pas d'un sur place est tout ce compte à mon sens. Et soyez sûr qu'il vous est possible d'être encore plus créatif que vous l'êtes aujourd'hui. La vie est beaucoup plus vaste que nous le pensons, je suis certain que les religieux où les agnostiques peuvent s'accorder sur ce point. Pour moi ce n'est pas une question de quantité de chose à avoir ou de distance à parcourir autour du globe mais simplement d'observation, d’interaction et d'expression. Alors exprimons nous comme nous en avons besoin et non comme nous l’avons appris. Sachez que quand vous aurez peur d'être rejetés par tous, des gens comme moi croiserons un jour votre route et ne vous jugerons pas. N'ayez pas peur de vos moments de solitude car ils sont un apprentissage de vos valeurs profondes. S'exprimer et s'accepter au delà des apparences procure des enseignements très profonds et vous font envisager les choses avec volonté et cœur. Là, des gens vous aimeront pour ce que vous avez de meilleur à donner en accueillant vos failles, vos maladresses autant qu'ils le pourront. Et s'il vous plait, boycottons les grandes surfaces et discutons, avec plus de courage que de honte, des souffrances directement liées à nos choix de consommateurs. Le courage n'existe pas sans cette fragilité qu'on appelle la peur. Il en est la réponse, et j'aimerais vous l'inspirer aujourd'hui comme certains me l'ont inspiré dans les pires moments de ma vie.

vendredi 14 juin 2019

Ne te vante pas, tu risquerais d'être pris au dépourvu. Ton âme est en point de suspension, en attente, sur le fil du silence, chutera t il comme tant d'autre dans le connu et la régression, ou s'élèvera t il vers son inexplicable? L'apprentissage confronte à la peur du lâcher prise. Il nous extirpe de l'innocence et nous approche d'une entité qu'on appelle la mort. L'homme pense que le meurtrier est coupable bien qu'il soit toujours innocent. Seul le sage est coupable, coupable d'avoir plongé dans l'inconnu et de lui avoir fait grâce de sa modestie. Le meurtrier et son juge sont aussi fou l'un que l'autre. Le sage n'agit pas comme eux: il ne pose que des questions sans attendre de réponses, car ces questions il les donne, toujours coupable par modestie, il n'a rien à offrir que des chemins intérieurs. Il abandonne le jeux et se suspend à un nous, tourne le visage à un autre tout en songeant à nature. Les points de suspensions de l'âme appelle à l'écriture de demain tandis que la plupart s'en retourne gommer les traces d'hier. La tempête et les volcans sont né pour ça, souverains. Les élèves de la vie ne devrait pas avoir pour vocation de retourner les vieilles lettres mais d'en écrire de nouvelles.
Ce que je trouve merveilleux dans les films historiques, lorsque leur façonnage est un minimum consciencieux, c'est de pouvoir contempler toutes les mœurs, les codes vestimentaires, les attitudes, ce qui apparaissait comme importants et qu'aujourd'hui on considère de manière anodine ou, au contraire, ce qui n'est plus une bagatelle de nos jours alors que personne n'avait l'air de s'en préoccuper à l'époque, puis de découvrir un nouvel univers de comportements, de mots, d'idées et d'affects... marquant l'individu d'hier et d'aujourd'hui d'une évidente différence. Ce que je trouve encore plus merveilleux dans les films historique, au milieu de tout ce travail de recherche et de constitution d'un décors d'époque crédible, au milieu de la bourgeoisie londonienne du XIXe siècle, au milieu du tapage antique des puissance romaines, au milieu de la mégalomanie des empereurs et pharaons etc... ce sont les chiens, les chats, tout ce qu'il y a de plus normal, la même dégaine depuis dix mille ans, les même qu'aujourd'hui, les seuls à constituer un lien permanent dans mon esprit entre le monde d'aujourd'hui et celui d'avant. Les chiens, les chats, ou tout autre animal, me rappelant que l'humain est une branche de l'évolution assez prolifique, carrément hystérique, contrasté dans sa névrose.

jeudi 13 juin 2019

Peur de vivre

J'ai 8 ans. Mon petit frère, mes parents et moi même rendons de temps en temps visite à des cousins. Je suis anxieux à chaque fois. A cause du chien. Il est gros, il a le poil sombre, le museau large, ses yeux ne sont que ténèbres indistinctes, envahissantes et reluisantes pupilles affamées se jetant à la gorge du moindre espace visible. Lorsque nous arrivons, je sens qu'il me cherche, approchant à pas feutrés, venant se repaître de ma peur. Complètement captivé par ma chair tremblante et vulnérable, il me fixe goulument et grogne d'excitation dans ma direction. Ses maîtres le rouspétent et tente de me rassurer en l'éloignant. Mais je devine sa présence chaque fois que je m'éloigne un peu trop d'un adulte. Je ne peux rien faire pour améliorer cette situation alors je me fais le plus discret possible, craignant d'être trop prêt de lui. Le fils de la famille, de quinze ans mon ainé, se moque un peu de moi. Il bouscule le clébard, le prend sous son bras et lui enfonce même la main dans la gueule pour me montrer qu'il a le dessus, que le chien est docile. Tu parles. Il vit avec ce chien depuis des années, le dépasse de plus d'un mètre et sait pertinemment qu'il a le dessus. Une infinie distance sépare nos expériences. Il ne peut se rendre compte de cette intime certitude que son chien et moi partagons: mon attitude de proie excite ses instincts de carnassier. Il n'est pas de ses races qu'on peut pousser du pied, de celles qu'on peut cacher dans un sac pour prendre le bus, de celle qui ont éminemment besoin des humains pour les protéger. C'est l'inverse. Il est de celle qui apporte à leur maitre une sécurité supplémentaires, de celles qui peuvent aisément survivre une fois abandonnées, de celles dont les instincts n'ont jamais été amoindris par un rabougrissement génétique. Personne ne le surveille une fois qu'il ne grogne plus. Je suis littéralement tétanisé. Il rôde. Je le sens toujours quelque part, me fixant avec attention. Bien sûr il ne m'attaquera pas, mais, du haut de mes 8 ans, je sais parfaitement que seuls les circonstances l'en empêchent. Aucune analyse d'adulte ne peut supplanter cette intuition profonde: je suis tout ce que ce chien aurait voulu chassé s'il avait quitté le confort domestique et la promiscuité humaine. 

 

Au fur et à mesure que je grandis et que mon rapport aux choses se transforma, parfois ostensiblement, j'observais toujours cette ignorante condescendance de beaucoup d'adulte à l'égard des angoisses du monde. Je la vis prospérer au sein des familles, quand les parents méconnaissaient le soucis de leur enfants et inversement, mais aussi au cœur des couples, quand hommes et femmes se déchirent pour leur vérité, parfois affublant leur ancien compagnon de terribles intentions en concluant que finalement, il ne devaient s'agir que de pervers narcissique. Et finalement,  je la vis faire ses ravages, davantage que nulle part ailleurs,  dans notre irrésistible désir de pouvoir sur l'ensemble du règne animal. Depuis les fondement de nos sociétés et malgré notre historique besoin de justice et d'harmonisation, nous sommes largement restés convaincus que les non humains n'avaient pas conscience de ce qui leur tombait dessus et qu'il pouvaient paître tranquillement. Pour avoir vu, durant une vente de bête, un énorme buffle d'élevage tenter de s'échapper puis s'arrêter net devant un éleveur maigrichon qui lui faisait barrière, je suis certain que chaque animal de zoo, d'élevage ou de laboratoire se soumet par peur, restant tranquillement dans un coin pour ne pas attirer l'attention et ne pas se faire emporter à son tour dans un endroit qu'il ne devine pas. Mais la mort, elle, ils la devinent, ne serait que part l'impuissance éprouvé dans chacun de leurs instincts contrôlés par l'homme. A force, peut être s'y habituent t-ils, peut être même deviennent-ils patients. Pourtant, tous se débattent quand ils comprennent que leur moment est venu. Je ne pense pas que ce soit par un mécanisme très différent de celui de l'humain. L'instinct de survie auquel certains aiment réduire les animaux est tout simplement un désir de vivre, le même que le notre. Tous les animaux aiment la liberté et aucun ne choisirait d'être cloisonné, utilisé, manipulé par une autre espèce, pour finalement mourir entre des murs. L'enfermement est la pire des abominations auquel l'humain se soit habitué, m'est avis.

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