jeudi 22 décembre 2011

"Le silence frappe à mon cœur,  depuis la peur du langage jusqu'au dédain du regard, et je m'endors mutilé, loin des ravissements du contact affectif..."

Nauséeux et ensanglanté, le vieux rappel de la vie se fit entendre au petit matin. N'ayant pu aller plus loin que 5 ouvertures, il découvrit la chair en lambeau sous le sang en gélatine. Résigné à avoir survécu, il fallait surmonter la honte qui marquerait dorénavant ses avants bras...

vendredi 2 décembre 2011

Tom: Hé, t’es la depuis longtemps ?
Pat: Ouai, un peu
Tom: T’as vu comment c’est arrivé la ?
Pat: La grue ?
Tom: Ouai 
Pat: Nan
Tom: Merde
Pat: Pourquoi ?
Tom: J’me lève jamais assez tot pour voir comment ils foutent ca la…
Pat: …
Tom: T’as une clope ?
Pat: (Rire sarcastique) Surement pas
Tom: De quoi j’me mèle ?
Pat: Quoi ?
Tom: T’es qui pour me juger?
Pat: T’es petit quand même
Tom: Mes poumons sont plus noirs que les tiens
Pat: J’en doute
Tom: J’suis foutu
Pat: Tu veux voir comment on monte une grue avant de mourir d’ton cancer ?
Tom: Ouai… et le père noël...
Pat: Il taff qu’une fois par an… ptètre que le reste du temps il utilise son traineau pour monter des grues.
Tom: … et la dernière saison de Martin Mystère.
Pat: Ou ptètre qu’il a un hélicoptère … a un moment ça crève un rennes.. . C’est encombrant 10 rennes qui crèvent.
Tom: …
Pat: …
Tom: Ceux du père noël doivent être immortels.
Pat: Je crois qu’il a un site web. Ya surement une foire au question pour vérifier ce genre de chose.


Pouet: Manger les tomates telles quelles ne fait pas de toi une bonne personne.
Bob: Je mange aussi la peau des pommes… sans les laver.
Pouet: Ca veut dire quoi?
Bob: Que je suis un type nature.
Pouet: Peut être… t'es surtout vachement con.

dimanche 30 octobre 2011

Le fantasme du contrôle

T'sais quoi fréro, je commence à remater La venus à la fourrure, très bon film toussa, et là jme dis qu'on fantasme à mort sur le contrôle. On aime les thrillers, les films sur les machinations, les films à suspens etc... et même si on y croit pas, toutes les théories du complot, les extras terrestres etc....ca nous fait enjamber un truc extra quotidien. Pareil avec tous les genres de film en fait... flm d'amour, film d'horreur, film d'aventure... c'est toujours l'histoire d'un gars ou d'une gonzesse qui a des relations, un objectif, et cherche à avoir le contrôle sur son environnement. Tu sais quels sont les types de film qui font le plus d'entrées? Les films qui font le plus d'entrées sont les films hyper codés ou le spectateur garde le contrôle. Pour moi le grand art, c'est de lui donner l'illusion qu'il le perd, parce là il peut s'abandonner. Devant les vrais découvertes, souvent le spectateur moyen ne comprend pas ou s'ennuie. Combien de grands artistes étaient méconnus à leur époque et ont connu la gloire seulement une fois mort... Encore une question de contrôle. L'égo, c'est une question de contrôle. Quand l'artiste meurt, on a naturellement plus de patience pour son œuvre, car avec lui disparait aussi notre instinct de préservation, notre égo.

jeudi 6 octobre 2011

Les petits pré pubère

Ya un phénomène qui m’épuise chez certains petits pas tout à fait pré pubère. Lorsqu’ils ne sont pas fatigués et pas renfermés sur eux-mêmes : Besoin de s’affirmer en ébullition. Tentative de canalisation par dignité avortée (à savoir que les ptits pré pré pubère n’ont qu’une fierté partielle, quasi inexistante…). Mode « je découvre de quoi je parle en même temps que toi » paré à te défourailler. Le plus atroce des concept monologual qui soit: « Hé mais on devais pas aller au cinéma avec Giselle ah non c’est vrai qu’elle est malade elle est tout le temps malade Giselle a
je crois qu’elle invente mais j’crois pas en fait parce que je la connais elle est gentille en même temps ca ne fait que 3 mois qu’on est dans la même classe alors j’peux pas vraiment dire que je l’a connais assez pour dire qu'elle est gentille et de toute façon c’est subjectif (papa a dit ce mot une fois) quoi que je pense que trois mois c’est suffisant en fait.» …

mercredi 10 août 2011

Qui souhaiteraient ne pas se marier, on pourrait ne pas se marier, pour juste coucher ensemble. On pourrait n'pas faire de gosses, c'est comme une mauvaise sauce qui tourne en grandissant. T'façon j'en ai plus rien a faire de tout ce que j'aurais du faire, j’veux saillir sur toute la terre. J'ai qu'un rêve mon extase, courir jusqu'à en être nase, je veux mourir d'épuisement.

mercredi 29 juin 2011

Il n’est de plus grande douleur tandis que je ne pleure pas, car en moi tout se meurt lorsque mes larmes me font peur, je les retiens pour ne pas être observé et c’est à l’intérieur qu’elles viennent me brûler. Ne vois-tu pas que je souffre quand avec elles je m’étouffe, et c’est mes trippe qu’elles éclaboussent, j’ai physiquement mal lorsque j’en tousse, des maladresses à la recherche d’une aide qui s’enfuie en m’entendant, qui m’oublie presque tout le temps.

vendredi 24 juin 2011

Bla

"Tu vois petit, il a fallu que je bronze pour me rendre compte combien mon cul était blanc. Et ça, ça vaut tout l'or du monde parce qu'il est tel qu'il l'a été à ma naissance. Quand je me caresse le cul tu vois, ça me rend nostalgique.... Quand on est mort, ca doit être vachement aveuglant un cul. »

Je grandirais, pas trop, je ne vieillirais jamais. Vieillir, c'est avoir peur. Je n'aurais jamais peur.

Emancipation de l’esprit. Détachement de toute imposition…si je continue, je mène a la controverse. Controversé que de remettre en cause nos valeurs.

La manière dont est organisé ma chambre n’est pas sans rappeler l’attachement que j’ai a la désorganisation. C’est pour moi une manière d’évoquer la réelle liberté. Celle qui se fou de tout jugement. Celle qui n’admet aucune contrainte. Celle qui imagine librement. Ouai baby. Jsuis un peu anarchiste sur les bords. Il y a anarchiste et anarchiste. Moi je suis juste anarchiste sur les bords. Je ne prône pas le grand débordement de soi, l’anarchie totale en foutant le bordel dans nos rues. Ah non ! Pas de ca ! Allez, jparle pour rien dire.

J'ai incessamment besoin de neuf... je voyage, je trouve, je découvre, je me lasse, je repars. Je veux que ma vie soit faite d'un millions d'expériences. Je les écrirais toute sur une ligne et créerais mon encyclopédie. Il n'y aura que pour les plus passionnantes que je disserterais.

« Nondjidjou Janine ! Tsais pas qu’avec quoi qu’ils le font le boudin nouère ! » « Bo couillon va ! Avec du sang bin sur ! » « Ba non ! Avec du sang de cochon ! Pas du sang bin sur ! Couillonne touho même va ! »

Moi une veille de rentrée je sniff de l'endorphine, je mange une plaquette de somnifère, jme pique avec trois tranquillisant pour éléphant et je verse 1 litre d'éther sur mon oreiller sinon jm'endors pas.

En prison, comme celle de Fleury mérogis, il y a des tueurs, des kidnappeurs, des violeurs... de vrais criminels punis d'être la nécrose d'une société malade. Aussi, en prison, il y a des hommes libres. Alors peut être, un jour, j'irais en prison parce que je veux être libre.

Ne viens pas me parler de tes trésors, ceux qui scintillent ton regard, censé être l'expression puissante des vieilles fièvres surmontés. Il n'y a pas de trône, pas de grande place, pas de pierre blanche à ciel ouvert, rien que des murs plus poisseux qu'une chiotte de cirque. Tu n'es pas grand. Tu tends le point au milieu d'une mer dégénérée, et il n'y a rien de toi, que toute la merde dans laquelle tout le monde se noie, que tu le veuilles ou non.

Trip hop slide. Une musique. Une expérience. Ma douleur. Variété de larmes hétérogènes. Personne ne comprend. Une vie. Des confusions. Je ne comprends pas. Personne ne me trouve. Moi non plus. Hétérogène. Déjà dit. Relativisme. Hypothèses. Un bordel. Poème. Non, dilemme. Situation nécessitant choix entre solutions contradictoires, chacune étant aussi insatisfaisante que l'autre. Vivre... Mourir... Vivre. Personne ne comprend. Déjà dit. Tout le monde s’en fou. Je crie. Je tape. Je pleure. On me tabasse. Ça ne veut rien dire. Rien ne veut rien dire. Rien ne veut rien dire ne veut rien dire. Stone. Maladresses. Milliards furent elles. L’instant présent m’accable. Regrets. Nostalgiquement adn. Non, adn-ement nostalgique. Quantité de silence. Douloureuse patience. Ma musique. Traîtres impressions. Négociations d’esprit pour faux semblant. Soit fort. Soit heureux. Non. Soit seul. Cherche. Ne trouve pas. Le vide. Malaise. Non. Regarde le. Saute. Transperce l’air. Déchire l'espace. Détruis le temps. Trip. hop. SLIDE.

Moi, j'vous emmerde et vous aime, j'vous tabasse mais vous embrasse. J'me cherche entre un rêve et la réalité. L'amoureuse évasion sans projet et la vérité trop franche. Alors, maladroit habile ou sérieusement futile... lorsque je parle comme personne,  vous me dites étrange et quand je suis bref, vous trépassez d'en apprendre. On ne se comprend pas je crois... Il fallut que je m’oublie pour que vous saisissiez ma présence, fausse... mais rien en moi n'est plus fort que ma vérité... alors je lutte et je vous butte.