vendredi 18 septembre 2009

J’irais nous dévoiler sur un air de campagne,  réduire l'aune de ton pagne, dans le frétillement des blés, tes grands parents juste à côté. Sur un air de campagne irons-nous oublier, nous fondre dans la terre silencieuse qu'illuminent nos éloignements, toi, moi et notre mère qui nous crèvera. Expirons là, sur ce drap presqu’immobile, c’est soudainement presque nature... Mourrons là sur ce lit rien qu’à personne. Faisons l’amour rien qu’une seul fois, cette dernière et pour toujours.  

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