mardi 31 janvier 2012

Compte pour adolescent

Blême des cils, 
et je crible, 
de tâches, 
qui pourfendent, 
mon espace si tendre.
J'avais un poème dans la tête. J'ai rencontré la fille de mon cœur, en couleur, des pétales de douceur, un carnaval de douleur, plus je l'aime ma stupeur…

Les mots que chantaient Neroji, accablé par un ensorcellement vaudou que Sofsou, le grand père de Babou, dans un excès de rage, lança à Valina, la grand mère de Neroji : Pour maudire Valina, Sofsou lui vola quelques mèches de cheveux, censé être l'immortel réflexion de la mort (la vie de la mort), les posa dans un sceau d'esprit qu'il invoqua: "Que cette femme pleure toute sa vie, ainsi que ses enfants, et les enfants de ses enfants" Après la mort des grands parents, Babou eu des visions, et pressentis qu'il pouvait sauver la vie d'une personne dont il aurait mieux fallu qu'elle soit morte. Neroji, esseulé dans une cité de plomb, miroitant des ombres froides, perméable seulement à la prière, implacable humanité du "Pourquoi?" Celui qui fait les démons comprendre la douleur, la culpabilité d'exister, et se transformer en ange. Babou était un démon. Le pourquoi de Neroji le sauva. Alors Babou sauva Neroji. 

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