vendredi 20 avril 2012

Parole d'Aurel contre Varo

J'avais l'ennui lié à mes pieds. Je trébuchais et me relevais sous la pluie. Elle se mêlait aux larmes et longeait mon corps dans un ruisseau, me laissant emporter dans une boue ruisselante. L'insipide désir s'évapora. Je glissais dans mon ombre et elle me pénétra. Mes yeux se retournèrent. Des miroirs sans reflets... Je n'avais jamais existé... Des ailes poussèrent mes omoplates, déchirèrent ma peau et m'extirpèrent du vide, scindant les ténèbres par un courant de lumière.

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