jeudi 27 avril 2017


J'irais faire un tour dans votre joue, sur ce quartier de lune que l'on gonfle par pression du soir, ses draps de l'enfance que l'on rassemble quand il fait assez tiède. Rebutons l'escadron de la mort par des à-coups d'espadrille dans leurs dents jaunes qu'ont la jaunisse. Rions d'être sans rigueur et d'avoir pu danser entre les hélices de leur désir austère. Les australiens ne parlent pas anglais mais noient leur trou par plein d'alcool. Le trou où était leur coeur, leur racine, leur vitalité. L'homme abat sa hache, les branches flanchent au sol et l'arbre s'allonge sur son trou. Le coeur n'y rentreras plus jamais. Eparpillons le. Enracinons le ciel, puisque la mort nous flanchera. Vive la vie, vive la mort, si tu aimes.

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