samedi 7 décembre 2019

Quand je défends mes valeurs de véganisme auprès de certains, il me préviennent poliment que je tends vers l'extrémisme. Et ils opposent leur droit de manger ce qu'il veulent à mon fanatisme lorsque je tente de leur faire entendre que ce n'est pas un droit d'opprimer des êtres vivants pour leur plaisir. Ils ont beau avoir été la majorité à penser le contraire, l'extrémiste fanatique n'était pas Galilée quand il affirma envers et contre tous que le soleil était au centre de notre système. Moi je prétends que c'est le cœur qui est au centre, tandis qu'eux affirment que c'est l'estomac. Certains disent que forniquer à tout va est immoral mais que se satisfaire de "petits" meurtres légaux n'est pas un gros forfait. Je jure que si j'étais dieu, je ferais l'amour à tous ceux qui le voudraient bien, mais jamais je ne tuerais un être ayant un cœur. Je ne suis que le produit de mon conditionnement. Je comprend que chacun puisse trouver le conditionnement des autres absurdes. Néanmoins, personne ne trouverait absurde à ce qu'on lui laisse la vie sauve. C'est là que je pense notre point de vue au dessus du leur: il respecte une subjectivité universelle. Il découle d'une simple observation et ne dépend ni d'une éducation, ni d'une hypothèse intellectuelle. Pas que je puisse prendre les gens de haut, mais dire aujourd'hui sans l'once d'un doute: l'empathie n'est pas une erreur. Ce serait comme dire, respirer est une erreur. Principe de base. Respirer permet de vivre. L'empathie permet de laisser vivre. Œuvrer pour la vie, c'est juste vouloir profiter de ce don humain qu'est un désir grandissant de cohérence.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire