dimanche 27 mars 2016

Méditer brise les barrages, libère les courants, de la même manière que rire ou pleurer. Les rires, les larmes, courants de lumière effectuant le même travail, empruntant les mêmes chemins, les mêmes ouvertures.

Qui du soleil ou de la lune donne le meilleur éclat?

Qui peut répondre sans enfreindre un seul de ses sens ?

La lumière n'est elle pas sans propriétaire, recréant à chaque croisement un nouveau mirage? Je n'ai pas vu en la lune le pâle reflet du soleil mais celui de mes fantasmes schizophrènes.

Qui dans la nuit n'a pas été bercé par le ruisseau qui retranche le jour dans ses rêves sauvages?

Mais si quelqu'un ne rit ou ne pleure plus, il vaudrait mieux qu'il brise tous les miroirs qu'il croise, qu'il en devienne un lui même, perméable aux vents des carrefours, voix du monde qui décapent et libèrent les courants.

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