lundi 27 août 2018

"J'avais qu'un rêve mon extase
Courir jusqu'à en être naze
Et puis mourir d'épuisement

J'voulais sortir de la case
Changer d'titre et de blaze
Bifurquer loin dans le temps"

Poitrine serré, ton cœur convulse
Tes rêves blessés qui t'impulsent
A te satisfaire de pas grand chose
Médiocre plutôt qu'humble, tu te surdoses

De programmes à la con
Et de jugements monolithes
Des relations de surface
Qui t'invitent
A pas faire d'vagues, un ptit détour à prague
Tuer le temps plutôt qu'plonger dans tes arcanes

A tous les égos blessés
Qu'ont du mal à s'élever
A toute gorge serré
J'aimerais vous sevrer

On est pas né au 7e ciel
Mais dans une couche en plein bordel
Le regard fou, le cœur rebelle
Une matrice cicatricielle

L'humain minaude sur sa connerie
Joue les marioles désabusés
Mais si seulement il voulait bien
S'arrêter de geindre et écouter

Si le monde n'est pas mort
Il ne fait qu'nous résister,
Les oiseaux naissent pour s'envoler
Quj'en vois en cage et j'vais vriller

Nos oriflammes s'emballent
J'ai pas d'patrie, rien qu'une âme
J'connais le goût du blâme
La morale m'est égale

Plus d'une étoile a vu le beau
Quittons la cour des pros
En bas dla tour sommeille la vie
"Blesse le papier" surgit l'esprit!

Pour nous aimer sans un écart
Il n'est jamais trop tard
Si les infirmes peuvent s'envoler
Les crapules peuvent contempler

Notre impudente jovialité
Est la porte du vivant
Il arrachera l'ongle incarné
Et fera revivre nos cœurs d'enfants

Nos points d'sutures sont les ratures
D'une utopie sans boursouflures
Ou carpe diem est souverain
Et ou je t'aime se dit sans fin,

La vie d'bohème est dans le vent
Embrasse le vide, disperse les rangs
Dors dans les rides que cachent les gens
Dans leur sommeil, des rêves d'enfants

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