samedi 2 mai 2020

On s'habitue aussi bien à donner la mort qu'à embrasser quelqu'un. Il y a ceux qui meurent par le fer, et il y a la tendresse qui finit par s'amenuiser sous chaque baiser. Parfois on remplit sa vie de bruit pour combler le manque. La seule chose qui survive au temps est le sens que l'on donne à nos gestes. Plus nous le faisons, plus nous imprégnons le chaos de cohérence, et plus notre âme sait apaiser les flots qui la font naviguer. Harmonie, nous avons foi en toi.

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