dimanche 12 juin 2016

Simple

De toutes mes lectures, les mots de Bobin sont ceux qui ont la meilleure résonance, comme le vent sur un brouillard, une paire d'ailes dans un vacarme.

Noie ma cité d'âme pour qu'elle fleurisse toute légère.

Bobin est aux mots ce que Dumont est aux films pour moi. Des mains d'enfants sous des vêtements d'adultes. Deux aimables faiseurs de vent, accourant aux fenêtres pour les empêcher de se refermer. Pas toujours les mêmes thèmes de départ, pourtant, le même silence lumineux qui surgit ça et là. Et puis, pas de faux semblants. Pas d'intellectualisation inatteignable. Du rude, du beau, du simple.

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