vendredi 14 juin 2019

Ce que je trouve merveilleux dans les films historiques, lorsque leur façonnage est un minimum consciencieux, c'est de pouvoir contempler toutes les mœurs, les codes vestimentaires, les attitudes, ce qui apparaissait comme importants et qu'aujourd'hui on considère de manière anodine ou, au contraire, ce qui n'est plus une bagatelle de nos jours alors que personne n'avait l'air de s'en préoccuper à l'époque, puis de découvrir un nouvel univers de comportements, de mots, d'idées et d'affects... marquant l'individu d'hier et d'aujourd'hui d'une évidente différence. Ce que je trouve encore plus merveilleux dans les films historique, au milieu de tout ce travail de recherche et de constitution d'un décors d'époque crédible, au milieu de la bourgeoisie londonienne du XIXe siècle, au milieu du tapage antique des puissance romaines, au milieu de la mégalomanie des empereurs et pharaons etc... ce sont les chiens, les chats, tout ce qu'il y a de plus normal, la même dégaine depuis dix mille ans, les même qu'aujourd'hui, les seuls à constituer un lien permanent dans mon esprit entre le monde d'aujourd'hui et celui d'avant. Les chiens, les chats, ou tout autre animal, me rappelant que l'humain est une branche de l'évolution assez prolifique, carrément hystérique, contrasté dans sa névrose.

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