dimanche 5 janvier 2014

Le silence des maux

Tout ça m'a appris quelques choses. Si certaines souffrances ont vécu aussi longtemps c'est parce que je n'aimais pas me plaindre. Je pouvais râler vis à vis de certaines choses extérieures, je pouvais en vouloir à des gens, mais je n'exprimais jamais les réelles craintes et douleurs qui m'accaparaient. C'est lorsque j'ai commencé à en faire part que les solutions sont arrivées, parfois comme par enchantement. Ce n'est pas se morfondre que partager à la vie ce qui nous tracasse. La communication, c'est une preuve d'intérêt. Les blessures qui stagnaient dans mon esprits durant des années ont évolué à partir du moment où j'ai trouvé le courage et des amis pour en parler. 

Il n'est pas évident de trouver une réelle qualité d'écoute lorsque tous paraissent stressés et habitués à un mode de communication assez limité. Je suis vraiment reconnaissant d'être tombé sur des gens qui ont su ponctuellement mettre en retrait leurs inquiétudes et leur jugements afin de me donner leur écoute lorsque j'en ai eu besoin.

En général, il ne faut ni refouler, ni demander beaucoup plus que l'écoute. Il faut trouver l'équilibre entre le coup de pouce que peux nous apporter l'autre et ce qui dépendra de notre propre recherche. Dans tous les cas, il faut la courageuse patience.

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