jeudi 18 février 2016

Harmonie et chaos

La totale lumière annihilerait toutes les nécessités. C'est pour cela que tout est périssable. La nécessité à toujours été le sens de la vie. L'instinct de survie, le désir sexuel, l'amour... tous témoignent de pulsion de vie et de mort. Les voies de création et de destruction se font sans cesse écho. La matière se charge de ce que nous n'osons appréhender. En philosophie, nécessaire signifie: inévitable. 

Le socle de toute chose est le mystère, la cause de toute chose est son questionnement. Le doute, la peur, intimement lié à leur contraire, font partie intégrante de notre "liberté". Elles en sont la condition sine qua non et lui donne toute sa profondeur. L'infini qui nous échappe est la vie même, son mouvement fondamental. Les croyances les plus contradictoires ont toutes chances d'y trouver refuge. Le jugement n'est qu'un consensus et le savoir est minuscule. L'esprit est trop codé, trop structuré. Le mental tire des conclusions car il est une conséquence, mais l'âme est le mystère. L'esprit devient pont fragile lorsqu'il voue son énergie à plus que lui même, lorsqu'il reconnait son énergie comme étant au delà de lui même, abandonnant tout désir d'accaparement: s'abandonner. L’inflexion de l'abandon brise une à une les parcelles du pont qui surplombe le gouffre du mystère.

Il y a des doutes finit, terrestres, palpables, rapidement résolubles. Il y en a d'autre, si l'on croit les avoir élucidé, c'est que l'on ment. Résoudre n'est pas le nom de la vie mais celui du désir. Le nom de la vie est mystère.

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